Le Notre Père nouvelle version

Le « Notre Père » nouvelle version.

Nouvelle traduction œcuménique du « Notre Père  »
à partir du 03.12.2017
Une seule phrase change : 
Notre Père qui est aux cieux … et ne nous laisse pas entrer en tentation… Amen.Ce n’est pas la première fois !
La tradition de l’Eglise a privilégié la version de l’évangile selon Matthieu plutôt que Luc. Les traductions ont été nombreuses au cours de l’histoire : Ne nous induis pas en tentation – Ne nous laisse pas tomber/succomber à la tentation – Ne nous conduits pas à la tentation – Ne nous soumets pas à la tentation… car le texte grec est difficile à traduire, avec ses traces araméennes.
Pourquoi ? 
Dieu n’est pas un Dieu pervers, il ne prend pas la place du diable et ne tente pas, dit la lettre de Jacques (1,13). Cependant, c’est bien le St Esprit qui conduit Jésus à la tentation au désert (Matthieu 4,1) en une sorte d’épreuve qui lui permet de se positionner clairement.Comment rendre compte de ce dilemme ?Mieux comprendre le mot « tentation » : 
Le grec peirasmos (traduit en latin par tentatio) désigne l’épreuve qualifiante. Cette épreuve confronte l’être humain à la tentation de se couper de Dieu et l’invite à un choix.Le mot « soumettre » ne satisfait personne depuis longtemps. Il ne correspond ni au grec (eis-phero) ni au latin (nos inducas) qui signifient induire, conduire ou introduire dans.Bref…
Le Notre Père invite le croyant à demander à Dieu de le préserver de l’épreuve pour qu’il ne succombe pas à la tentation de le renier. Il confesse ici son incapacité à résister et appelle son Père à son secours.

Plus d’info 

Un Rendez-vous 

  • 9-11 février 2018 : WE Au Clair de la Bible, pour plus d’approfondissement. 4 rue Villars. Info ICI

Manuscrit du Notre Père, extrait du Codex Sinaïticus, IVe siècle.